Tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation BARF ! - Truffe delice

Tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation BARF !

Alimentation BARF

Si vous rêvez d’offrir à votre fidèle compagnon une alimentation plus saine et adaptée à ses besoins, le BARF est sûrement fait pour vous ! Cependant, les informations et les avis divergents sont nombreux sur le net et il devient difficile de s’y retrouver. Quels sont les avantages d’un tel régime ? Comment le mettre en pratique ? Quels sont ses principes ? Rassurez-vous, on a trouvé les réponses à toutes vos questions. Découvrez sans plus attendre tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation BARF !

L’alimentation BARF, c’est quoi ? 

Tout d’abord, l’acronyme BARF (Biologically Appropriate Raw Food), traduit littéralement, signifie « Nourriture Crue Biologiquement Appropriée ». C’est un régime alimentaire basé sur l’idée que nos loulous sont biologiquement adaptés à une alimentation crue et variée (viandes, poissons, abats, os, légumes, fruits…) à l’instar de leurs ancêtres.

C’est dans les années 1990 et grâce aux travaux du vétérinaire australien Ian Billinghurst, fondateur du BARF, que ce concept voit le jour. Après avoir été témoin des effets dévastateurs de la nourriture industrielle sur la santé des animaux, il s’appuie sur son observation du régime alimentaire naturel des animaux sauvages et propose une approche similaire pour nos compagnons de tous les jours.

Depuis, les témoignages de propriétaires qui rapportent une amélioration de la santé et du comportementde leurs animaux se font nombreux et l’alimentation BARF ne cesse de faire des adeptes.

Quels sont les principes de base du BARF ? 

Les adeptes de cette approche cherchent à offrir une alimentation équilibrée, nutritive et plus adaptée aux besoins physiologiques de leurs compagnons à travers des ingrédients naturels et non transformés. Lesprincipes fondamentaux sont donc les suivants :

  • une ration quotidienne adaptée à chaque individu : en général, pour un chien adulte, la ration quotidienne conseillée doit représenter environ 3 % de son poids idéal. Pour les jeunes chiots, jusqu’à six semaines, ce pourcentage tourne autour des 10 % jusqu’à atteindre les 5 % enfin de croissance.
  • un équilibre nutritionnel à respecter : contrairement aux méthodes d’alimentation classiques, les repas BARF s’équilibrent sur plusieurs jours, parfois semaines. Il convient donc de varier les sources animales et végétales lors de la composition des menus. Veillez également à respecter les quantitésde viande, d’os, d’abats, de fruits et de légumes conseillées afin de garantir un bon équilibre alimentaire. Un régime uniquement constitué de viande crue et d’abats se révèlera néfaste pour votre chien !

Quels sont les avantages et les inconvénients ?

En revanche, selon le Dr. Ian Billinghurst [page en anglais] et les témoignages de nombreux « barfeurs », une alimentation bien maîtrisée se traduit par des avantages considérables :

  • réduction, voire absence de problèmes cardiaques, rénaux, pancréatique et hépatique
  • amélioration de la qualité du pelage, du transit et de la digestion et parfois même du comportement
  • meilleure hygiène bucco-dentaire
  • renforcement du système immunitaire
  • diminution des chances de développer des maladies de peau, infectieuses, dégénératives ou le cancer
  • santé plus robuste même chez les seniors
  • augmentation de la longévité, de l’appétit et de l’énergie

Vous l’aurez compris, les chiens nourris selon les principes de cette alimentation posséderaient une santé de fer à tous les niveaux. De quoi faire pâlir les vétérinaires !

Pourtant, le régime n’est pas sans risques et le sujet continue de diviser. Les critiques soulèvent principalement les risques d’infections bactériennes et parasitaires dus à la consommation de viandes crues, issues d’environnements non contrôlés. Mais aussi les carences ou les excès qui peuvent subvenir si les rations proposées sont inadaptées aux besoins du chien. Mais ces arguments sont réfutés par les adeptes de cette méthode. Ils garantissent les effets bénéfiques d’une alimentation naturelle et crue. À condition que celle-ci respecte les recommandations nutritionnelles et sanitaires.

Le coût plus élevé et l’organisation liée à l’alimentation BARF font aussi partie des inconvénients de ce régime particulier. Il est impératif de les prendre en compte si vous décidez de sauter le pas.

Quels sont ses composants de l'alimentation BARF ?

Les viandes crues 

La viande crue constitue la principale source de protéines et de matières grasses de l’alimentation BARF, il est donc conseillé qu’elle représente 40 à 50 % de la ration quotidienne de votre animal. Il est plutôt du genre à faire la fine truffe ? Pas de problèmes ! Pour varier les plaisirs et les apports, les options sont nombreuses : mouton, agneau, porc, bœuf, oie, canard, poulet, dinde, poisson, lapin, veau, autruche, cerf… Il est d’ailleurs recommandé de diversifier les sources animales à votre disposition pour garantir un meilleur équilibre alimentaire.

Évidemment, les valeurs nutritionnelles varient d’une viande à l’autre et il est nécessaire de prendre en compte les besoins spécifiques de votre ami à quatre pattes. Par exemple, un chien souffrant d’obésité devra manger de la viande maigre (soit moins de 5 % de MG), comme de la volaille (à l’exception de l’oie, qui possède la viande la plus grasse) ou un beau morceau de bifteck. Au contraire, un chien actif et en bonne santé pourra se régaler de viande grasse (10-20 % de MG) telle que l’épaule d’agneau, l’échine de porc ou encore l’entrecôte de bœuf.

Les os 

Les os sont des éléments essentiels de l’alimentation BARF et doivent constituer 30 à 40 % de la ration quotidienne. Ils fournissent des minéraux indispensables, comme le calcium et le phosphore, et la mastication contribue à une bonne hygiène bucco-dentaire. Elle fera même profiter votre loulou de stimulation mentale durant son repas !

Cependant, choisissez les os avec précaution :

  • évitez les fragments pointus et privilégiez les os charnus, soit complètement enrobés de viande.
  • les os cuits sont à proscrire. Ils deviennent cassants et pourraient facilement blesser votre chien.
  • de trop gros os peuvent être source de problèmes. Prenez soin d’adapter leur taille à celle de votre compagnon. Des os de cailles ou de poulets seront plus adaptés à des petits gabarits, par exemple.
  • oubliez les os à moelle. Ceux-ci sont très durs, difficiles à digérer et il se peut même que votre loulou s’y retrouve coincé ! De plus, il est rare d’en trouver à l’état sauvage.

Si les risques vous inquiètent, il est possible de broyer les os pour prévenir les dangers. Toutefois, les bénéfices liés à la mastication seront perdus.

Les abats 

Non seulement source de protéines, les abats offrent une richesse en vitamines, minéraux et oligoéléments importants pour votre boule de poils. Ils doivent constituer 10 % de sa ration quotidienne. On compte deux catégories parmi les abats :

  • rouges : plus intéressants d’un point de vue nutritionnel, puisqu’ils sont plus riches en fer et en vitamines. Comme le cœur, la langue, le foie, la rate, les rognons, ou encore les poumons…
  • blancs : la fraise, les intestins, les oreilles, panse verte…

Veillez à alterner les sources d’abats au sein des menus pour assurer un apport équilibré en nutriments.

Légumes et fruits 

Dans la nature, les animaux sauvages consomment l’entièreté de leur proie, souvent herbivore. Cela inclut donc le tube digestif et son contenu. C’est pourquoi, afin de reproduire un schéma alimentaire similaire chez les animaux de compagnie, il est important d’incorporer des fruits et des légumes à leur nourriture. Car, bien qu’ils ne soient pas indispensables à leur survie, ils favorisent le transit digestif et sont source de fibres et de nutriments. Une cuillère à soupe réduite en purée (pour 10 kg de poids du chien) par ration quotidienne suffira amplement.

Néanmoins, avant de donner à votre chien un fruit ou un légume pour la première fois, il est indispensable de vous renseigner en amont. En effet, même si beaucoup d’entre eux sont bénéfiques pour nos loulous, comme ces 3 légumes verts, certains sont toxiques pour leur santé. C’est le cas des raisins, de l’avocat, de l’oignon, pour ne citer que quelques exemples.

Suppléments nutritionnels 

Les suppléments peuvent être ajoutés à l’alimentation BARF pour garantir un apport équilibré en nutriments. Il en existe plusieurs sortes :

  • huiles végétales (colza, bourrache, chanvre…) : riches en omégas, vitamines, minéraux et en oligoéléments
  • huiles de poissons (saumon, sardines, hareng) : riches en acides gras EPA et DHA
  • plantes, herbes et algues (curcuma, luzerne, spiruline…) : propriétés anti-inflammatoires, apport envitamines, minéraux et oligoéléments
  • levure de bière : riche en acide folique, en vitamines et enoligoéléments

Notez tout de même que la plupart de ces suppléments restent facultatifs pour un chien en bonne santé et à l’alimentation variée et équilibrée. Il convient de consulter votre vétérinaire afin de déterminer les besoins spécifiques de votre animal et vous assurer que l’ajout de suppléments lui sera bénéfique.

Les œufs

Contrairement aux idées reçues, les œufs sont bons pour les chiens ! Ils constituent un apport en protéine d’excellente qualité et doivent être donné entiers, coquille inclue ! De quoi faire le plein de calcium. Ils peuvent donc faire partie intégrante du menu, mais seulement en quantité raisonnable. Un œuf de poule (pour 10 kg de poids corporel) par semaine est préconisé.

Quels sont les règles à respecter ? 

Manipulation et conservation des aliments 

Afin de réduire les risques de contamination bactérienne, il est essentiel que la préparation des repas se fasse dans un environnement propre et sécurisé. Il vous faudra respecter des règles strictes d'hygiène : lavez-vous les mains avant et après chaque contact avec la nourriture, manipulez les viandes crues séparément des autres aliments et nettoyez soigneusement vos ustensiles et vos surfaces de travail après usage.

En ce qui concerne la conservation, congeler la viande et le poisson cru est une méthode efficace pour éliminer les parasites. Il est recommandé de les congeler pendant au moins deux semaines avant de les servir à votre chien. Évitez de décongeler son repas à température ambiante et privilégiez plutôt le réfrigérateur. C’est la méthode la plus sûre pour prévenir la multiplication bactérienne.

Les précautions pour éviter les risques alimentaires 

La consommation de viande crue implique de devoir redoubler de vigilance. Assurez-vous de la provenanceet de la qualité des produits que vous achetez. Quant à la consommation de porc, celle-ci doit être sérieusement contrôlée. Car comme le sanglier, qui lui est totalement exclu, ils peuvent être porteurs de parasites très résistants, mais également de la maladie d’Aujeszky. Une maladie mortelle pour nos loulous.

Évidemment, il est crucial de demander conseil à votre vétérinaire avant de vous lancer dans une alimentation BARF. Chaque animal est unique, et il est important de déterminer ses besoins individuels. Une fois la transition effectuée, surveillez attentivement la santé de votre animal. Observez les changements de comportement, de digestion ou d'apparence physique. Si vous remarquez des signes de malaise, des vomissements excessifs ou des problèmes de santé inhabituels, il faut consulter sans attendre !

Comment transitionner vers une alimentation BARF ? 

Une transition particulière 

Premièrement, sachez que le BARF et les croquettes ne font pas bon ménage dans l’estomac de votre chien, car ces deux régimes possèdent des temps de digestion différents. En effet, il ne s’agit pas ici d’une transition progressive classique. Un passage à une telle alimentation bouleverse le système digestif des chiens habitués à une nourriture canine industrielle. Il est donc préférable de commencer la transition par un jeûne de 24 h (à l’exception des chiots, des seniors, des femelles gestantes et des chiens malades) afin de vider son appareil digestif.

Ensuite, pendant une à deux semaines, commencez par un menu à base de poulet OU de dinde et de carottes réduites en purée, auquel vous ajouterez un peu d’huile de poisson. Le but étant d’habituer votre chien à cette nouvelle façon de manger.

S’il digère correctement et que ses selles vous paraissent satisfaisantes, vous pourrez introduire progressivement de nouvelles viandes, des os, des abats et de nouveaux fruits et légumes à sa gamelle. Procédez en douceur, vous pouvez ajouter un nouvel aliment à raison de 1/3 de sa portion normale, puis 2/3, etc. Jusqu’à obtenir une ration complète. Cette phase d’introduction dure plusieurs semaines.

Une transition réussie se traduira par :

  • une amélioration de l’appétit et de la condition physique, notamment une meilleure santé du pelage et de la peau
  • des selles normales, bien formées, de couleur régulière et facile à évacuer
  • une énergie et une vitalité accrue

Des problèmes courants 

Néanmoins, il se peut que vous deviez faire face à certains problèmes. Pas de panique ! La plupart du temps, les épisodes de diarrhées ou de constipation sont fréquents lors d’une transition alimentaire. Si l’état général de votre loulou n’est pas affecté et que ces épisodes ne durent que quelques jours, nul besoin de s’inquiéter. Autrement, si vous constatez la présence de fièvre ou de sang dans les selles, prenez contact avec votre vétérinaire.

Quel budget est à envisager ? 

Enfin, de manière générale, le coût d’une alimentation BARF s’avère plus élevé que celui de la nourriture industrielle. Seulement, le budget à envisager n’est pas le même pour tout le monde. Il varie en fonction de la taille, du poids, de l’âge et de l’état de santé de votre compagnon.

Il est recommandé de faire une estimation réaliste de vos coûts potentiels. Celle-ci devra notamment inclure le prix des ingrédients (différent selon la qualité, la provenance et la disponibilité), le coût du stockage(achat d’un congélateur dédié à votre chien par exemple), et le prix des consultations vétérinaires. Elles sont nécessaires lors de la transition, mais également pour effectuer un suivi de la santé générale de votre chien.

Pour conclure… 

Si elle est bien adaptée, l’alimentation BARF s’impose comme le régime alimentaire qui répond le mieux aux besoins de nos animaux de compagnie. Bien que plus coûteuse, elle se révèle être source de nombreux avantages et de bienfaits considérables pour leur santé.

Toutefois, il est essentiel de rappeler qu’un régime cru n’est pas sans risques et repose particulièrement sur la qualité des rations et des produits proposées. Assurez-vous de leur provenance et veillez à respecter les recommandations nutritionnelles et sanitaires. Bien sûr, on vous encourage vivement à consulter un professionnel de santé animale avant d’entreprendre tout changement alimentaire pour déterminer les besoins spécifiques de votre loulou !

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